Pointer de biais les marginaux,
par des esclaves volontaires,
terre à terre est leur croyance,
nous tête en l'air, vous ventre à terre,
on fil discret loin des filets,
et entre toi et nous on danse,
dérangeant alors leur genre, gens bien rangeant leurs essences,

enfant du ciel ou de la terre,
on a d'attache que nos amarres,
décrocher de votre société,
des croches blanches, nous on cadence,
ralentissant l'rythme de la transe,
laissant au vivant toutes ses chances.

Nos origines s'élèvent en cœur,
arpèges d'énergie concentrées,
par la gamme de nos cris de vivre,
dont le premier entre mer et terre,
les mêmes s'agacent d'la différence,
du vent soufflant de travers,
vie à l'envers vie à l'endroit,
nous on ne filera pas droit !

enfant du ciel où de la terre,
on a d'attache que nos amarres,
offertes au vent on ne s'enchaine,
connu du tout de nos entrailles,
en créant un nous, port viscéral,
hissant le bonheur à nos âmes.

En méditant psychédélique,
cherchant sérendipité,
d'épiphanie en quête de sens,
on se rapproche du souhait du vrai,
loin d'vos succès publicisé,
nous on flirt avec l'ailleurs,
meilleur est l'autre, intense est loin,
nos routines le valent bien !
enfant du ciel enfant de la terre,
on a d'attache que nos amarres,
c'est notre dette envers la vie,
que l'argent n'peux régler,
le temps consacré au sacré,
coin de nous à éveiller !

vide de sens est leur essence,
si leur ivresse n'a pas de joie,
bien boussolées sont nos errances,
de nos miroirs, de leurs carcans,
moi je ne garde que le bon,
de vos rictus un peu moqueurs,
de cœur à cœur on s'est pourtant qu'on titille l'enfant intérieur.

enfant du ciel où de la terre,
on a d'attache que nos amarres,
émanciper notre liberté,
qui s'envoie en l'air sans pudeur,
consommation entre les cuisses,
publicité pour que çà glisse.

Elle court vite la joie de vivre,
on l'a coincé au coin d'nos coeur,
bien entiché cette jolie minaude qu'elle en veux encore,
pas contraignante, même évidente,
elle ne dérange que vos rancœurs,
nous on nourri l'envie de vivre, pour ce qu'elle est, sans artifices.
C'est fait pour çà la vie d'humain,
un rêve à honorer de près,
une réalité à tracer sur la plage blanche de nos destinées,
et si ces mots ont fait vibrer l'enfant qui veux jouir,
sache la liberté n'a qu'un seul prix,
le temps qui lui est accordé.

enfant du ciel enfant de la terre,
rejoins nos folies volatiles,
accroche ton cœur à nos cadences,
et encre ta barque à nos peurs,
viens te joindre à nos amarres,
plus on est de libre, plus on ri !